Demeter dans le panthéon Grec
Page 1 sur 1
Demeter dans le panthéon Grec
DEMETER
Elle possède plusieurs noms; faites appel à Elle. Faites lever la fumée odorante de l’encensoir, tout en illuminant le corridor sacré des prières grâce à la lumière des chandelles.
Le nom Déméter signifie « Terre Mère » ou « Mère du Grain ». L’appellation latine Dia Mater (Déesse Mère) était utilisée à Rome pour désigner la déesse Déméter, ainsi que l’appellation Megali Mater (Grande Mère). Déméter était aussi bien sûr nommée Cérès par les Romains, un nom dérivant du mot « céréale ». Pour les Grecs, Déméter était la Mère de toutes les créatures vivantes de la Terre. Comme la Terre était signe d’abondance, Déméter était aussi la déesse de la prospérité.
Dans l’Hymne à Déméter d’Homère, la Déesse annonce son retour de la Crète aux filles de la famille qui gouvernait la ville d’Eleusis. D’ailleurs, ce passage énonce l’idée que le mythe de Déméter et de Perséphone a ses racines dans la mythologie minoenne de la Crète. Les Crétois voyaient leur Déesse Mère comme la source de toute vie et de la fertilité. Ses prêtresses étaient souvent représentées portant des serpents, symbole sacré de Déméter. Des serpents accompagnaient souvent Déméter, couchés sur le cista mystica (panier des mystères), qui lui était placé sur les genoux de la déesse. Le serpent, étant l’enfant de la Terre Mère, était considéré comme la progéniture de la Déesse des Souterrains. Dans ce cas-ci, l’enfant est celle qui naît de la Terre, qui descend dans les Souterrains pour se transformer et qui renaît éternellement, tel le serpent qui mue.
Dans l’art crétois, les fleurs comme le lys, le crocus et le pavot étaient vus comme des aspects du mythe Déméter/Perséphone et de la roue des saisons. Les fleurs du printemps étaient aussi un des symboles de la fille de Déméter. Le pavot était lié fortement à Éleusis et était représenté à l’extérieur du temple de Déméter et à l’extérieur du cista mystica. Dans la société matriarcale méditerranéenne, on vénérait les femmes et les considérait comme la source de la vie et de l’amour. D’Hésiode, nous lisons qu’Iasos et Déméter firent l’amour sur l’île de Crète, sur une jachère trois fois labourée. De cette union avec consentement de Déméter, elle mit au monde Ploutos.
Il existe une version patriarcale du mythe de Déméter provenant de l’Arcadie, une région située dans le Péloponèse, une péninsule montagneuse du sud de la Grèce. Dans ce mythe, Déméter est violée par Poséidon (les deux sous la forme de chevaux). Elle devient les Érynies (les furies) et donne naissance, non seulement à Despoina (la Maîtresse), mais aussi à Areion (Orion), le cheval ailé.
Déméter Sombre, Déméter Melaina, étaient honorées avec Despoina à Philagie. Dans une grotte philagienne sur le Mont Olive, une représentation de la Déméter Sombre a existé, représentée avec une tête de jument, ses boucles de cheveux étant des serpents et tenant un dauphin ainsi qu’une colombe. Déméter et Despoina ont été intronisées ensemble dans leur temple à Lykosoura. Despoina tenait le cista mystica et était drapée d’un tissu couvert de créatures terrestres et maritimes. Aux côtés de Déméter et Despoina se tenait une statue d’Artémis tenant deux serpents dans une main et une torche dans l’autre main.
Bien avant la période gréco-romaine, la capacité des femmes de donner la vie étaient identifiée avec la terre et le cycle agricultural. L’agriculture apporta une sécurité nouvelle et l’entreposage des grains était équivalent à déposer de l’argent à la banque. La Mère de l’abondance était fertile et généreuse. La Déesse et la femme étaient vus comme des êtres sacrés, ayant la capacité de donner la vie et d’apporter l’abondance. Ceci apportait donc une conscience sociale que la femme était liée à la Déesse. Aujourd’hui, la conscience sociale cherche à retrouver ce lien, poussant les femmes à retrouver cette connexion avec la Déesse Mère.
Pour Éleusis, Déméter était la Terre Mère qui donnait à l’humanité. En plus de son temple à Éleusis, il existait des sanctuaires Démétriens à Locri (région Calabrèse, une colonie grecque en Italie), à Corinthe (Grèce), à Mytilène (sur l’île de Lesbos) et à Cyrène (aujourd’hui en Lybie). Les prêtresses d’Éleusis étaient très en demande à travers la Grèce. Lors des festivals d’automne, elles étaient envoyées hors du temple d’Éleusis pour aller dans plusieurs villes pour officier les rites sacrés de Déméter.
Plusieurs éléments étaient considérés comme les cadeaux de Déméter mais deux sont les plus reconnus : le grain cultivé par la population et les Mystères, apportant la compréhension du divin. La mère de la vie et de la mort fait tourner les saisons nous offre la nourriture. Elle a eu plusieurs noms.
Déméter Pagania (Pan-ah-gee-ah)
Déméter Pagania signifie Grande Sainte Déméter. Panagia est aussi un titre utilisé pour désigner Marie dans l’église Orthodoxe.
Déméter Chloaia (Chlo-ah-ee-ah)
Déméter Chloaia décrit l’aspect « vert » de la déesse. Ce nom fut utilisé particulièrement au Festival de Chloaia ayant lieu au début du printemps. Elle représentait la nature sauvage et les champs cultivés et verts.
Déméter Antaia (An-ta-ee-ah)
Déméter Antaia signifie Déméter Recherchée par les Prières. Elle est nommée « Mère Antaia » dans les Hymnes Orphiques. Grâce à ce nom, une personne peut l’appeler à elle pour assistance et trouvera en Déméter une Mère au coeur tendre.
Déméter Melaina (Meh-lay-na)
Déméter Melaina représente l’aspect sombre de la Mère en peine. Voici la noirceur de son chagrin et de sa perte. En tant que Melaina, elle est la Vielle Dame, apportant l’aspect déserté du cycle annuel des saisons. Dans son chagrin sombre, elle est aussi les Érinyes, les furies. Plus tard dans le cycle, lors des Grands Mystères, elle se transforme. De cet aspect sombre, renaît la compassion et la compréhension.
Déméter Thesmophoros (Thez-mo-phor-ose)
Déméter Thesmophoros est Déméter des Lois Sacrées (Thesmoi). Ce titre fut utilisé pour Déméter lors des festivals Thesmophoria incluant des rites de fertilité, une célébration des lois sacrées et le retour de la fille, Koré.
Déméter Chthonia (C-tho-nee-ah)
Déméter Chthonia est la Déméter du bas, des profondeurs de la terre et des Souterrains. Dans son voyage en bas, elle est se réconcilie avec les amants sacrés, Perséphone et Dis (Hadès/Pluton). Elle apporte aussi ses cadeaux dans le monde des morts.
Déméter Evalosia (Ev-ah-lo-see-ah)
Déméter Evalosia est Déméter de la Bonne Moisson. En tant que Mère de la moisson, elle est célébrée lors des récoltes et festivals de Thargelia et Kalamaia.
Dea Mystica (De’ah My-sti-ca)
Dea Mystica est la Déesse des Mystères. C’est la forme de Déméter entant qu’aspect universel du divin et du monde subtil des esprits. Dea Mystica c’est la lumière suprême qui se situe au-delà de la lumière et c’est aussi les profondeurs de son amour qui a donné naissance à nos âmes et à notre monde.
Déméter et Perséphone
Alors que Perséphone jouait avec ses compagnes en Attique, dans la plaine d'Éleusis, et cueillait des fleurs. Elle apparut alors un beau narcisse, et, au moment où elle allait casser sa tige, la terre s'entrouvrit, et Hadès apparut : il enleva la jeune fille, qui poussa un cri déchirant. Déméter entendit cet appel d'épouvante et quitta alors l'Olympe. Pendant neuf jours et neuf nuits, elle erra sur la Terre, sans manger, sans se baigner, sans prendre jamais de repos, à la recherche de sa fille et de l'auteur du rapt. Au dixième jour, Hélios, pris de pitié, lui révéla le nom du ravisseur. Alors, dans sa colère, la déesse refusa de regagner le séjour des Dieux tant que sa fille ne lui serait pas rendue. Elle se réfugia à Éleusis chez le roi Céléos, époux de Métanira, qui l'accueillit avec beaucoup d'égards. Pour remercier son hôte, la déesse voulut accorder à Démophon, le fils du roi, l'immortalité. Mais ses pratiques magiques affolèrent Métanira, et Déméter, surprise, lâcha l'enfant dans le feu. Pour consoler les parents, Déméter enseigna à Triptolème, leur autre fils, l'art de labourer les champs, d'ensemencer la terre et de récolter les céréales. Pourtant, depuis le départ de Déméter de l'Olympe, la terre était devenue stérile ; la famine et les épidémies menaçaient les mortels. Zeus, inquiet, intervint auprès d'Hadès pour que Perséphone fût rendue à Déméter. Mais le dieu des Enfers refusa parce que sa jeune femme avait mordu dans une grenade au cours de son séjour chez les morts, ce qui, magiquement, , lui interdisait tout retour au séjour des vivants. Finalement, un compromis intervint. Perséphone vivrait avec sa mère six mois de l'année, et les six autres mois elle les passerait en compagnie de son époux Hadès. A la première période de la vie annuelle de Perséphone correspond le printemps, les jeunes pousses qui, comme la déesse, sortent de la terre sous la protection de Déméter ; à la seconde période, l'époque des semailles de l'automne, des grains de blé enfouis dans la terre, comme Perséphone retournant au séjour des morts. Les mystères d'Éleusis qui célébraient le culte de Déméter voyaient également dans cette légende un symbole perpétuel de mort et de résurrection.
source:
http://deesse.feminin-sacre.org/?cat=89
dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, publié chez Larousse
Elle possède plusieurs noms; faites appel à Elle. Faites lever la fumée odorante de l’encensoir, tout en illuminant le corridor sacré des prières grâce à la lumière des chandelles.
Le nom Déméter signifie « Terre Mère » ou « Mère du Grain ». L’appellation latine Dia Mater (Déesse Mère) était utilisée à Rome pour désigner la déesse Déméter, ainsi que l’appellation Megali Mater (Grande Mère). Déméter était aussi bien sûr nommée Cérès par les Romains, un nom dérivant du mot « céréale ». Pour les Grecs, Déméter était la Mère de toutes les créatures vivantes de la Terre. Comme la Terre était signe d’abondance, Déméter était aussi la déesse de la prospérité.
Dans l’Hymne à Déméter d’Homère, la Déesse annonce son retour de la Crète aux filles de la famille qui gouvernait la ville d’Eleusis. D’ailleurs, ce passage énonce l’idée que le mythe de Déméter et de Perséphone a ses racines dans la mythologie minoenne de la Crète. Les Crétois voyaient leur Déesse Mère comme la source de toute vie et de la fertilité. Ses prêtresses étaient souvent représentées portant des serpents, symbole sacré de Déméter. Des serpents accompagnaient souvent Déméter, couchés sur le cista mystica (panier des mystères), qui lui était placé sur les genoux de la déesse. Le serpent, étant l’enfant de la Terre Mère, était considéré comme la progéniture de la Déesse des Souterrains. Dans ce cas-ci, l’enfant est celle qui naît de la Terre, qui descend dans les Souterrains pour se transformer et qui renaît éternellement, tel le serpent qui mue.
Dans l’art crétois, les fleurs comme le lys, le crocus et le pavot étaient vus comme des aspects du mythe Déméter/Perséphone et de la roue des saisons. Les fleurs du printemps étaient aussi un des symboles de la fille de Déméter. Le pavot était lié fortement à Éleusis et était représenté à l’extérieur du temple de Déméter et à l’extérieur du cista mystica. Dans la société matriarcale méditerranéenne, on vénérait les femmes et les considérait comme la source de la vie et de l’amour. D’Hésiode, nous lisons qu’Iasos et Déméter firent l’amour sur l’île de Crète, sur une jachère trois fois labourée. De cette union avec consentement de Déméter, elle mit au monde Ploutos.
Il existe une version patriarcale du mythe de Déméter provenant de l’Arcadie, une région située dans le Péloponèse, une péninsule montagneuse du sud de la Grèce. Dans ce mythe, Déméter est violée par Poséidon (les deux sous la forme de chevaux). Elle devient les Érynies (les furies) et donne naissance, non seulement à Despoina (la Maîtresse), mais aussi à Areion (Orion), le cheval ailé.
Déméter Sombre, Déméter Melaina, étaient honorées avec Despoina à Philagie. Dans une grotte philagienne sur le Mont Olive, une représentation de la Déméter Sombre a existé, représentée avec une tête de jument, ses boucles de cheveux étant des serpents et tenant un dauphin ainsi qu’une colombe. Déméter et Despoina ont été intronisées ensemble dans leur temple à Lykosoura. Despoina tenait le cista mystica et était drapée d’un tissu couvert de créatures terrestres et maritimes. Aux côtés de Déméter et Despoina se tenait une statue d’Artémis tenant deux serpents dans une main et une torche dans l’autre main.
Bien avant la période gréco-romaine, la capacité des femmes de donner la vie étaient identifiée avec la terre et le cycle agricultural. L’agriculture apporta une sécurité nouvelle et l’entreposage des grains était équivalent à déposer de l’argent à la banque. La Mère de l’abondance était fertile et généreuse. La Déesse et la femme étaient vus comme des êtres sacrés, ayant la capacité de donner la vie et d’apporter l’abondance. Ceci apportait donc une conscience sociale que la femme était liée à la Déesse. Aujourd’hui, la conscience sociale cherche à retrouver ce lien, poussant les femmes à retrouver cette connexion avec la Déesse Mère.
Pour Éleusis, Déméter était la Terre Mère qui donnait à l’humanité. En plus de son temple à Éleusis, il existait des sanctuaires Démétriens à Locri (région Calabrèse, une colonie grecque en Italie), à Corinthe (Grèce), à Mytilène (sur l’île de Lesbos) et à Cyrène (aujourd’hui en Lybie). Les prêtresses d’Éleusis étaient très en demande à travers la Grèce. Lors des festivals d’automne, elles étaient envoyées hors du temple d’Éleusis pour aller dans plusieurs villes pour officier les rites sacrés de Déméter.
Plusieurs éléments étaient considérés comme les cadeaux de Déméter mais deux sont les plus reconnus : le grain cultivé par la population et les Mystères, apportant la compréhension du divin. La mère de la vie et de la mort fait tourner les saisons nous offre la nourriture. Elle a eu plusieurs noms.
Déméter Pagania (Pan-ah-gee-ah)
Déméter Pagania signifie Grande Sainte Déméter. Panagia est aussi un titre utilisé pour désigner Marie dans l’église Orthodoxe.
Déméter Chloaia (Chlo-ah-ee-ah)
Déméter Chloaia décrit l’aspect « vert » de la déesse. Ce nom fut utilisé particulièrement au Festival de Chloaia ayant lieu au début du printemps. Elle représentait la nature sauvage et les champs cultivés et verts.
Déméter Antaia (An-ta-ee-ah)
Déméter Antaia signifie Déméter Recherchée par les Prières. Elle est nommée « Mère Antaia » dans les Hymnes Orphiques. Grâce à ce nom, une personne peut l’appeler à elle pour assistance et trouvera en Déméter une Mère au coeur tendre.
Déméter Melaina (Meh-lay-na)
Déméter Melaina représente l’aspect sombre de la Mère en peine. Voici la noirceur de son chagrin et de sa perte. En tant que Melaina, elle est la Vielle Dame, apportant l’aspect déserté du cycle annuel des saisons. Dans son chagrin sombre, elle est aussi les Érinyes, les furies. Plus tard dans le cycle, lors des Grands Mystères, elle se transforme. De cet aspect sombre, renaît la compassion et la compréhension.
Déméter Thesmophoros (Thez-mo-phor-ose)
Déméter Thesmophoros est Déméter des Lois Sacrées (Thesmoi). Ce titre fut utilisé pour Déméter lors des festivals Thesmophoria incluant des rites de fertilité, une célébration des lois sacrées et le retour de la fille, Koré.
Déméter Chthonia (C-tho-nee-ah)
Déméter Chthonia est la Déméter du bas, des profondeurs de la terre et des Souterrains. Dans son voyage en bas, elle est se réconcilie avec les amants sacrés, Perséphone et Dis (Hadès/Pluton). Elle apporte aussi ses cadeaux dans le monde des morts.
Déméter Evalosia (Ev-ah-lo-see-ah)
Déméter Evalosia est Déméter de la Bonne Moisson. En tant que Mère de la moisson, elle est célébrée lors des récoltes et festivals de Thargelia et Kalamaia.
Dea Mystica (De’ah My-sti-ca)
Dea Mystica est la Déesse des Mystères. C’est la forme de Déméter entant qu’aspect universel du divin et du monde subtil des esprits. Dea Mystica c’est la lumière suprême qui se situe au-delà de la lumière et c’est aussi les profondeurs de son amour qui a donné naissance à nos âmes et à notre monde.
Déméter et Perséphone
Alors que Perséphone jouait avec ses compagnes en Attique, dans la plaine d'Éleusis, et cueillait des fleurs. Elle apparut alors un beau narcisse, et, au moment où elle allait casser sa tige, la terre s'entrouvrit, et Hadès apparut : il enleva la jeune fille, qui poussa un cri déchirant. Déméter entendit cet appel d'épouvante et quitta alors l'Olympe. Pendant neuf jours et neuf nuits, elle erra sur la Terre, sans manger, sans se baigner, sans prendre jamais de repos, à la recherche de sa fille et de l'auteur du rapt. Au dixième jour, Hélios, pris de pitié, lui révéla le nom du ravisseur. Alors, dans sa colère, la déesse refusa de regagner le séjour des Dieux tant que sa fille ne lui serait pas rendue. Elle se réfugia à Éleusis chez le roi Céléos, époux de Métanira, qui l'accueillit avec beaucoup d'égards. Pour remercier son hôte, la déesse voulut accorder à Démophon, le fils du roi, l'immortalité. Mais ses pratiques magiques affolèrent Métanira, et Déméter, surprise, lâcha l'enfant dans le feu. Pour consoler les parents, Déméter enseigna à Triptolème, leur autre fils, l'art de labourer les champs, d'ensemencer la terre et de récolter les céréales. Pourtant, depuis le départ de Déméter de l'Olympe, la terre était devenue stérile ; la famine et les épidémies menaçaient les mortels. Zeus, inquiet, intervint auprès d'Hadès pour que Perséphone fût rendue à Déméter. Mais le dieu des Enfers refusa parce que sa jeune femme avait mordu dans une grenade au cours de son séjour chez les morts, ce qui, magiquement, , lui interdisait tout retour au séjour des vivants. Finalement, un compromis intervint. Perséphone vivrait avec sa mère six mois de l'année, et les six autres mois elle les passerait en compagnie de son époux Hadès. A la première période de la vie annuelle de Perséphone correspond le printemps, les jeunes pousses qui, comme la déesse, sortent de la terre sous la protection de Déméter ; à la seconde période, l'époque des semailles de l'automne, des grains de blé enfouis dans la terre, comme Perséphone retournant au séjour des morts. Les mystères d'Éleusis qui célébraient le culte de Déméter voyaient également dans cette légende un symbole perpétuel de mort et de résurrection.
source:
http://deesse.feminin-sacre.org/?cat=89
dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, publié chez Larousse
Lizahiaa- Admin
- Messages : 23
Date d'inscription : 18/05/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum